28.11.06

20ème Foire International du Livre à Guadalajara, Mexique / La FIL de Guadalajara

Aujourd’hui je vais m’excuser d’abord aux hispanophones mais je dois faire aussi mes efforts pour mes amis francophones et « l’autre public ». Je ne serai pas gêné si quelqu’un me corrige, je suis toujours prête à améliorer et je dois faire l’exercice quotidien d’écriture non seulement pour exercer la grammaire et la syntaxe mais aussi pour ordonner mes idées lors que je rédige.

Donc, mes excuses anticipées.

Depuis quelques jours je suis un peu déçue de ne pas être à Guadalajara parce que depuis le 25 novembre a commencé la « 20ème Foire International du Livre à Guadalajara, Mexique » (FIL). Il s’agit d’une foire très intéressante car il y a 1,500 maisons d’éditions de 39 pays.

Cette année le invité d’honneur est l’Andalousie. J’ai visité déjà Séville, Malaga, Solobreña, Cordoue et Grenada. Malgré l’avis de quelques espagnols, pour moi le sud de l’Espagne peut être considéré comme un lieu à part. C’est vrai que le « flamenco », « les sévillanes » et les « toreros » sont des clichés un peu partout dans le monde mais parfois les clichés sont aussi une fenêtre ouverte au monde.

On peut discuter largement les différences des gens du Sud et du Nord, la discussion peut se faire n’importe pas dans quel pays. Tijuana-Oaxaca, Lille-Marseille, Hambourg-Konstanz. Barcelone-Seville, etc. Je ne connais pas toute la géopolitique espagnole, je connais plus au Nord seulement Madrid et Barcelone (j’a été toujours plus intéressée dans le Sud sans raison au préalable mais peut être par influence familial). Bref, comme les français ont l’habitude de dire, pour moi les andalous n’ont rien à voir avec la frivolité ni la brusquerie dont les madrilènes réagissent et parlent.

Dans le Sud, j’ai trouvé un esprit plus libre, plus expressive et plus souple. Ils sont fiers de ses racines arabes andalouses, bien sur qu’il y a des gens qui parlent des « payos » et « moros » mais pourquoi oublier la présence arabe en Espagne ? Pourquoi parfois montrer et parfois cacher une culture aussi millénaire ? A ce moment, je ne comprends pas la nouvelle politique de protection des frontières pour empêcher la migration mais je ne veux pas encourager le débat, je veux tout simplement parler de la richesse culturelle de cette région est ses influences au Mexique.

« Le programme littéraire d’Andalousie dans la FIL aura comme axe central la réalité dans l’exile, une expérience capitale qui a marqué d’une manière très decisive la trajectoire de quelques intellectuelles andalouses les plus reconnus au présent. Plusieurs écrivains nés en Andalousie on été obligés de quitter leur pays et ils ont choisi le Mexique pour y s’établir. »

Cette année son invités Pablo García Baena, José Manuel Caballero Bonald, María Victoria Atencia, Carlos Castilla del Pino, Antonio Gala y Carlos Edmundo de Ory. Malheureusement je ne les connais pas mais peut être est l’occasion de les rencontrer et les découvrir.

Je m’arrête ici parce que c’est difficile d’écrire aussi en français, le fait de faire un blog bilangue est un défi, je vais essayer de le faire de plus en plus, en attendant vos commentaires avoir des échanges.

Donc la FIL a lieu depuis 20 ans et chaque année invite un pays ou région différent, on peut rencontrer les éditeurs et acheter des livres difficiles de trouver ailleurs. Il y a aussi des concerts gratuits à l’extérieur de la foire « en plein aire » il sont superbes !!! Dommage je dois me contenter avec les experiences que mes amis vont me partage.

Buena suerte « Filófilos » Filophiles serait en français, ja, ja.

Je vous ajoute l’adresse du site en espagnol et aussi il y a une version en anglais.

http://www.fil.com.mx/

http://www.fil.com.mx/ingles/i_index.asp

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